Étouffant doucement, d’une habile caresse,
Le conciliabule des pensées harassantes
Qui s’imposaient à moi en hordes oppressantes,
Tu m’apprends pas à pas une nouvelle ivresse.
Endiguant mes palabres d’un baiser léger
S’opposant à leur flot pourtant exubérant,
Tu laisses la parole à nos cœurs assiégés
Qui conversent au rythme de leurs battements.
D’un geste, d’un regard, tu m’indiques la voie
D’une extase inconnue, que j’ignorais alors ;
On avait oublié de me laisser sans voix
Dans le tourbillon fou d’une enfance sonore.
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