Je t’aperçois au loin, ma belle insaisissable
Qui trouble l’horizon de tes pas poussiéreux
J’ai marché tout le jour sous le soleil fiévreux
Et je tombe à genoux, harassé, dans le sable
Accorde-moi au moins quelques heures de trêve
Un refuge incolore dans la nuit paisible
Un repos indolore dans cet invisible
Où tu déserteras le moindre de mes rêves
Demain, je serai là quand tu seras partie
Je me relèverai devant ton souvenir
Et je tendrai la main pour la tienne saisir
Je poursuivrai toujours ton visage : Utopie
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