lundi 6 juin 2011

Au Fil de l'Âme

Un sang pourpre a coulé, lent, a flot sur les pages,
Encre ruisselant vive de profondes plaies
S'égouttant en mots tendres, funèbres ou sages,
Les sentiments fuyant en de minces filets.

Des pleurs noirs ont coulé, amers, fleuve exalté,
Versant en pluie ébène la peur, sans mesure,
Emportant avec lui la honte surannée,
La folie transcendant une détresse obscure.

Un sang sauvage coule, ardent, sous le glacier,
Il éteint les angoisses qui voudraient jaillir.
Source pure de vie défiant l'humanité,
Noyant doute et frayeur en cascades de rires.


Une larme limpide, ce soir, refoulée
La joie, la souffrance dictera son départ
Au gré de l'avenir qui la fera couler,
Signature d'un rêve ou d'un doux cauchemar.


Posté le lundi 12 juillet 2010 01:09

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire