lundi 6 juin 2011

La Tornade Papillon

Très doux, les papillons que tu fais de tes lèvres
Se posent sur ma peau pour éteindre la fièvre
Causée par la souffrance que tu connais, enfin,
Pour allumer un feu de l'amour enfantin.

Par tes lentes caresses ma peau effleurée
Vibrait délicieusement, et l'esprit enivré
Je sombrais lentement dans l'atroce torpeur
Qui saisit les esprits tourmentés par l'horreur.

En cauchemar ou en rêve, comment cela vint-il ?
Et cependant déjà, il n'était plus temps
De retirer le nom de ton rival absent
Auquel avait songé mon pauvre esprit futile !

Les papillons affolés tordirent ton visage,
Et dans tes prunelles sombres je vis venir l'orage ...
De ta main vengeresse la gifle s'envola,
Et le grand coup funèbre sur ma joue éclata

Les larmes ne vinrent pas, mes yeux étaient arides
D'avoir trop pleuré pour les remords avides
Qui me secouent sans cesse du soir au matin
Que j'aimerais voir partir du jour au lendemain...

Lorsque tu t'es relevé la chaleur de tes bras
M'a quitté et je n'ai plus senti
Pour réchauffer mon corps par la honte transit
Que la brûlure amère de ma joue ce soir-là ...


Posté le mercredi 02 septembre 2009 02:57

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