lundi 6 juin 2011

Dignité

Je marche dans la rue comme vers un mirage
Un parfum d'insouciance vole en mon sillage
Mes cheveux déliés s'envolent à chaque pas
L'astre de feu glacé descend au loin, déjà.

Le zéphyr indolent se fait soudain blizzard,
Ravageant en un souffle la foi, l'espérance
Par rafales je le vois, si beau cauchemar
Son allure regorgeant de grâce et d'arrogance

Quand m'ayant aperçue, il me cache ses yeux
Mon cœur ensanglanté devient alors d'albâtre,
Et le monde n'est plus que mon vaste théâtre
Où je joue pour sauver un vieil honneur odieux.

La tempête fait rage tant dehors qu'en moi,
Je noie dans le silence mes pauvres émois,
Il peut bien nous saluer ou aller au trépas !
Mon âme vole à lui, la fierté guide mes pas.


Posté le vendredi 12 février 2010 18:48

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