lundi 6 juin 2011

Adieu

Quelle est cette lumière qui tombe, si froide ?
Et pourquoi tous mes membres sont-ils si roides ?
Je n'ai pourtant pas peur, je ne suis pas si seule
Puisqu'il est contre moi dans ce si blanc linceul...

Devrais-je alors parler d'intuition féminine
Quand j'entends résonner le doux nom de Féline ?
Je ris en m'ébrouant et je m'entends rugir,
Pour parer le présage qui me fait gémir.

Il fait froid dans mon corps mais il brûle en mon coeur,
Un feu vivant et plein qui embrase ses yeux,
Et qu'un vengeur funeste aveuglé de rancoeur,
Voudrait bien étouffer pour me punir au mieux.

Je n'ai vraiment dormi cette nuit que d'un oeil
Et ce soir j'ai compris que mon coeur est en deuil
Mais cette joie immense d'être libre enfin
M'empêche de maudire mon fatal destin.

Ce n'est pas une fin mais plutôt un message :
Mon bonheur n'est qu'à moi, je n'ai besoin de rien
D'autre que toi, allié, avec qui je partage
Sourires et regards qui renforcent nos liens,

D'entendre la musique et de vivre la liesse
De rire avec sérieux pour tuer les tristesses
De chanter tes louanges pour entendre les miennes
De profiter des joies et d'ignorer les peines...

Posté le samedi 31 octobre 2009 22:35

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