lundi 6 juin 2011

Citadelle

Je maudis à nouveau mon cœur, jeune et naïf,
Laissé pour mort un soir et cependant si vif,
Si prompt à s'attacher à qui sait l'apaiser,
A s'offrir tout sanglant pour ces regards félins,
Réchappant de l'abîme où on l'avait jeté,
Reniant ses souffrances pour ces deux yeux si bruns...

Cette lueur naissante au fond de mes prunelles
Je crois la reconnaître ! Ô brasier cruel
Qui enflamme mon âme encore déchirée !
Me condamneras-tu pour toujours... à aimer ?


Posté le lundi 30 novembre 2009 23:47

1 commentaire:

  1. Condamner à aimer .... espérons qu'un jour la condamnation deviendra une libération

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